On sait que les Japonais ne vont pas bien (en même temps, prendre 2 bombes sur la tronche ça n'aide pas). Une ambiance malaisante qui devient de plus en plus suffocante tout au long du film sans que l'on comprenne vraiment ce qu'il se passe. Avec de vrais moments glauques. Un O.V.N.I. qui fait passer D. Lynch pour un réalisateur ultra classique. Un "Eraserhead" (1977) puissance 100.
Du sous "Nobody" (2021_SK 1790) sans intérêt et mal joué avec un acteur aussi charismatique qu'une moule séchée au soleil. Premier film, on espère le dernier.
La même idée que le navet de S. King "Maximum Overdrive" (1986) avec les objets électriques qui se révoltent contre l'homme; mais avec l'arnaque du bug de l'an 2000. Un début "move teen" à la J. Hughes qui se tranforme en massacre à l'ancienne avec des effets gores. Dommage que le rythme s'essouffle sur la longueur et se transforme en ennui. On restera sur nos souvenirs des films d'horreur des 80'.
Vous me direz "encore un énième film de requin" ben vous aurez raison. Cela commence avec les clichés du film d'horreur avec la bande d'ados qui vont se faire massacrer mais 'idée du huis-clos dans un sous-marin immergé est exploité jusqu'au bout avec ce monstre qui rode à la recherche de chairs fraiches. Des effets gores, du blabla, du blabla et du blabla
3 choses à retenir dans cette méga-bouse: La B.O est sympa. La meilleur séquence du film est après le générique de fin avec le vrai Buddy Guy. Comme toujours, J. O'Connelly ("Eden Lake" 2008_SK 49, "Les poings contre les murs" 2013_SK 1074, "71" 2015-SK 1153) est énorme en maitre des vampires et sauve toutes les séquences où il joue. Tout le reste direct poubelle. Le niveau de jeu est médiocre. On a l'impression de voir des scènes de répétitions misent bout à bout.... Ne parlons pas de cette séquence ridicule où le réalisateur nous impose une histoire de la black music en mélangeant tradition et moderne et nous fait complètement sortir du film. En même temps, on ne peut rien attendre du réal qui nous a déjà chier 2 bouses intergalactiques; "Black Panther (2017_SK 1455), "Black Panther: Wakanda forever (2022_ SK 1927) et un sympathoche "Creed" (2015_SK 1276). Grosse perte de temps.
Comme on ne s'attend à rien avec le cinéma français... Ben très bonne surprise ce petit polar efficace. Malgré une grosse facilité scénaristique après la scène des flics, on se laisse embarqué dans ce survival avec la surprenante M. Simina et le très bon G. Potier: "Les Survivants" (2023_SK 1956). Du cinéma qui ne se la pète pas (tout en dénonçant un sujet grave) et rempli largement le taf. Belle photo, bon montage et premier film, donc réalisateur à suivre.
Déjà responsable surprenant mais poussif petit film de S.F "The Colony" (2021_SK 1834), le jeune réalisateur Suisse prend du grade avec cette reconstitution réussie du drame prendant les J.O de Munich de 1972. Un huis-clos à 80% avec une superbe photo, une direction d'acteurs maitrisé et une direction artistique impressionnante; nous sommes en 1972. Un film classique dans la forme mais c'est le bon choix pour laisser place à ce drame. Bonne surprise mais surement pas le film de l'année.
Du porn-action sans intérêt avec un J. Hartnett qui essaye d'être drôle mais la mayonnaise ne prend pas et le huis -clos dans l'avion ne tient pas une seconde. de gros effet gore pour être cool mais "Braindead" (1992) reste la référence. Aussi mauvais que "Bullet Train" (2022_SK 1883) mais dans les airs. On tourne à Bangkok pour motiver l'acteur principal de tourner dans ce rien... On est très loin de la tarte "Nobody" (2021_SK 1790).
"Eh les copains, vous faites quoi ce week end? Parce que, on vient de me prêter une caméra, et j'avais l'idée de faire un truc rapide, genre le POV d'un esprit avec une famille qui s'emmerde". La star surestimée a voulu faire son petit film d'horreur... Ben on, est comme l'esprit... On s'emmerde.
