SPEEDKRITIK 2022 "Civil War" (2024) A. Garland

 Son premier "Ex_machina" (2015_SK 1191) était surprenant et touchant. Son deuxième "Annihilation" (2018_SK 1647), pompeux et chiant. Son troisième naze et navrant (impossible de mettre de la soul "video clip style" sur des gens qui se font tuer). On retiendra une scène superbe tenue par le toujours excellent  J. Plemons (avec ses lunettes rouges), à la fois puissante et tout en retenu. Tout le reste est convenu voir ridicule: la jeune photographe qui fait n'importe quoi. W. Moura énorme dans les "tropa de élite " (2007_SK 946 et 2010_SK 948) ne sert à rien et K. Dunst à l'air de s'ennuyer à mourir. Sans parler de la fin ridicule et cheap sur l'attaque de la maison blanche. Ne perdez pas votre temps.

SPEEDKRITIK 2021 "Kali" (2024) J. Seri

Une version "s'y va" de J. Bourne au féminin. ils ont du engager le même dialoguiste de "Sous la Seine" tellement c'est aussi pauvre. Dans la mythologie Hindou, Kali est la déesse de la destruction, ben c'est gagné, tout est détruit: le scénario, le jeu des acteurs, la mise en scène (la scène du bar en décor cheap avec des cascadeurs est un grand moment de cinéma). Madame Kali-méro nous saoule de se plaindre en pleurnichant tout le film en filant des baffes... mais tais toi. 

 

SPEEDKRITIK 2020 "Monkey Man" (2024) D. Patel

 

Que ce soit clair, le chef opérateur et le monteur sont des tueurs. Bien sur le film n'est pas parfait (premier film): point de vue de caméra gadget ou bla bla qui n'apporte rien, mais on sent que D. Patel a tout donné pour le plaisir du spectateur qu'il respecte. Les scènes de baston enterrent définitivement la saga J.wick, des cadres incroyables qui reflètent bien les 2 Indes. Amusant comment les mêmes qui encensent le cinéma de G. Ritchie crachent sur ce film. Pas une bombe, mais grosse claque quand même.

SPEEDKRITIK 2019 "Sous la Seine" (2024) X. Gens

 

Le pire film de requin jamais vu... Et j'en ai vu. Que l'histoire soit complètement impossible, pas grave, on sait que c'est du fantastique. Que les dialogues soient complètent cons, pas grave, on veut voir des requins. Que ça joue mal, pas grave, on est habitué. Par contre les effets numériques sont horribles (heureusement les effet à l'ancienne assurent). La scène du triathlon fait tellement cheap avec ces 10 figurants et la multiplication numérique des nageurs. Sans parler de la blagounette du pote "le poulpe" qui se fait bouffer par le requin (mais ça fait sens au moins). Même le titre est mauvais: le film devrait s'appeler "dans la Seine"; en fait sous la Seine, c'est la terre. "Meg 2" (2023) est un chef d'oeuvre à côté.

SPEEDKRITIK 2018 "Exhuma" (2024) Jang Jae-Huyn

 Franchement quand j'ai vu les 2 têtes d'affiche (Choi Min-Sir & Yu Hae-jin), je me suis dit "ça va être du lourd". C'est bien filmé, des petits moments d'horreur réussis, dommage qu'il faille un master 2 en Shamanie pour comprendre les enjeux, les dangers pour les personnages qui se débattent avec des rituels incompréhensibles (en tous les cas pour nous). Du coup on s'ennuie et on attend que ça passe. Grosse déception.

SPEEDKRITITK 2017 "The Wild" (2023) Kim Bong-Han

Attention, du polar Coréen qui tache comme on adore. Des acteurs qui défoncent (Park Sang-woong est juste monstrueux- aussi dans la série "Killing Vote") avec un scénario  à tiroirs qui illustre les choix de 4 hommes qui ne pourront pas échapper à leur destin. C'est beau, dur, sans pitié, sans issues.... Tous ce que l'on aime dans le polar classique made in Corée. Une vraie bombe, et premier film; ça promet.

 

SPEEDKRITIK 2016 "Immaculée" (2024) M. Mohan

 

Décidément le diable adore les nonnes "jeunes et jolies" pour foutre le bordel dans les couvents. S. Swenney est parfaite dans ce rôle de nymphette qui va retourner lutter jusqu'au bout. Moins spectaculaire que "the First Omen" (2024_SK 2015) mais plus psychologique donc plus malaisant: vous vous souviendrez de la fin. Une vraie descente aux enfers emparqueté avec une superbe photo. Bonne surprise.