SPEEDKRITIK 2087 "5 Septembre" (2024) T. Fehlbaum

Déjà responsable surprenant mais poussif petit film de S.F "The Colony" (2021_SK 1834), le jeune réalisateur Suisse prend du grade avec cette reconstitution réussie du drame prendant les J.O de Munich de 1972. Un huis-clos à 80% avec une superbe photo, une direction d'acteurs maitrisé et une direction artistique impressionnante; nous sommes en 1972. Un film classique  dans la forme mais c'est le bon choix pour laisser place à ce drame. Bonne surprise mais surement pas le film de l'année.

SPEEDKRITIK 2086 "Fight or Flight" (2025) J. Madigan

Du porn-action sans intérêt avec un J. Hartnett qui essaye d'être drôle mais la mayonnaise ne prend pas et le huis -clos dans l'avion ne tient pas une seconde. de gros effet gore pour être cool mais "Braindead" (1992) reste la référence. Aussi mauvais que "Bullet Train" (2022_SK 1883) mais dans les airs. On tourne à Bangkok pour motiver l'acteur principal de tourner dans ce rien... On est très loin de la tarte "Nobody" (2021_SK 1790).

SPEEDKRITIK 2085 "Présence" (2024) S. Soderbergh

"Eh les copains, vous faites quoi ce week end? Parce que, on vient de me prêter une caméra, et j'avais l'idée de faire un truc rapide, genre le POV d'un esprit avec une famille qui s'emmerde". La star surestimée a voulu faire son petit film d'horreur... Ben on, est comme l'esprit... On s'emmerde.

SPEEDKRITIK 2084 "L'Homme Qui Aimait Les Soucoupes Volantes" (2024) D. Lerman

L'histoire vraie et tragique d'un présentateur raté prêt à tout pour rester dans le game de la notoriété et  l'audimat en créant de faux reportages sur les traces laissées par des extraterrestes. La reconstitution des 80" est parfaite. On est à la limite du docu-fiction avec un acteur habité par le personnage. C'est drôle, touchant, parfois délirent mais toujours juste sur le pouvoir des médias et tellement d'actualité. Bonne surprise

 

SPEEDKRTITIK 2083 "The Ugly Stepsister" (2025) E. Blichfeldt

Oubliez le pompeux surestimé branchouille "The substance" de C. Fargeat (2024_SK 2062). La même thématique, "comment être plus belle et ne pas vieillir" mais en plus frontal, en plus direct, en plus douloureux, en moins prout prout. Tout est énorme, la realisation, les acteurs, la photo et le montage. Une des rares fois où j'ai ressenti la douleur du personnage... Et si Cendrillon était une counasse. Encore Shudder qui produit un premier film pour cette réalisatrice de 34 ans... ça promet.

 

SPEEDKRITIK 2082 "The Monkey" (2025) O. Perkins

Un mauvais "Destination Finale" qui essaye de choquer avec de l'humour. Une Marionnette ratée, un scénario tiré par les cheveux et limite incompréhensible. Des héros sans charisme. Ce réalisateur surestimé a réussi à faire pire que son "Longlegs" (2024_SK 2041) bidon. Du cinéma d'horreur sans intéret. Une vraie purge ce film.