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lundi 10 octobre 2011

SPEEDKRITIK 542 "Drive" (2011) N. W. Refn.


Mister Claques dans ta face revient en force avec son nouveau film ("Pusher Trilogie"-1996/2005, "Bronson"-2008, "Valhalla Rising"-2009, excusez du peu) et ça fait mal. Le film parfait avec en plus un casting en béton armé. Le "Taxi Driver" du XXIe siècle (au sens propre)... En mieux. Depuis le temps que l'on le surnommait le "Scorcesse Danois", l'élève a dépassé le maître. Un prix timide de la mise en scène à Cannes, ce sont vraiment des tapettes sur la Côte d'Azure.



8 commentaires:

  1. ohoh the claque ! casting de ouf , bande son 80's de malade.
    Une ambiance prenante. Du film comme je les aime

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  2. :-) ce réal est un tueur...

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  3. Film hypnotique, ambiance prenante, accès de violence étonnant. Refn quitte enfin Kubrick, mais n'en lâche pas pour autant l'esthétisme, voilà donc qui appelle Only God Forgive.
    Un seul bémol : un scénario qui tient sur un post-it. Mais bon la beauté de l'image est là, on ne va pas bouder.

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  4. grosse deception le only god forgive…tu me diras ce que tu en as pensé

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  5. Je reviens sur Winding Refn. J'a vu la trilogie Pusher avec un certain intérêt mais encore plus le docu qui l'accompagnait The Gambler. Ce docu montre la situation très inconfortable qu'a connu Winding Refn suite à l'échec de Fear X (film à suspens étrange - écrit en collaboration avec Hubert Selby Jr - sans réel fin, mais avec pas mal des obsessions graphiques qui reviendront par la suite dans ses films). On comprend alors que Pusher II et Pusher III n'étaient que des bouées de sauvetage. Après ces deux derniers films, Winding Refn s'est enfin laissé aller à ce qu'il aime : des histoires de loser au destin tout tracé, mais avec une exacerbation de l'esthétique (Le guerrier silencieux, Bronson, Drive). Maintenant qu'il a obtenu une notoriété certaine (qu'il n'a pas volé), il fait ce que bon lui semble. Certains spectateurs suivent, d'autres non. Il demeure quand même un réalisateur à suivre. Attendons. Dès que je mets les yeux sur OGF, je reviens...

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  6. ça y est! Je l'ai vu! Effectivement, on retrouve les défauts de Fear X (2002), mais amplifiés. Disons qu'il s'est fait son trip asiatique (comme d'autres réalisateurs - pas étonnant de voir Gaspard Noé dans les remerciements à la fin du générique). Outre les gros soucis de raccords de plan, on finit par suivre d'un œil fort distrait les aventures de Ryan Gosling jusqu'au karaoké final. Hyperesthétisant, sinueux, lent et à la trame narrative déliquescente, on attend le prochain.

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