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jeudi 15 août 2019

SPEEDKRITIK 1544 "Suspiria" (2018) L. Guadagnino


Tout comme L. Fulci, D. Argento à toujours été surestimé (il suffit de voir le trailer original). Mais cela correspondait à une époque où les films d'horreurs italiens ont introduit le genre Gore et rien que pour ça on aimait regarder ces films. Que dire donc de ce remake? La photo et les décors sontésuperbes D. Jonhson et T. sont impressionnantes d'intensité, les scènes de ballet incroyables; mais la mayonnaise ne prend pas. On oscille entre le génie (scène de transformation, ballet de fin d'année), le pompeux et le ridicule, voir le vulgaire du cinéma Z (scène de fin). T. York est talentueux mais ce n'est pas les Goblins... En tous les cas ce film ne laisse pas indifférent.



Trailer original

SPEEDKRITIK 1543 "Destroyer" (2018) K. Kusama


Donc pendant 2 heures, la star N. Kidman fait la gueule, n'est pas coiffée, à des cernes et les dents jaunes et on crie au génie. Franchement le cela manque de rythme et le côté nihiliste du personnage est fatiguant et la direction artistique est parfois limite (la scène de l'appartement fait trop studio). Elle est beaucoup plus impressionnante dans "Eyes Widte Shut" (1999) ou la série "Big little lies". On retiendra surtout le travail superbe du chef opérateur qui sublime tous les plans. La réalisatrice n'est pas mauvaise, mais son "The Invitation" (2015_SK 1486) est plus puissant, plus primaire. On est très loin de la bombe annoncée. A voir si vous n'avez pas mieux.