Dernière SK de l'année avec un film espagnol bien glauque qui mélange les genres : un thriller en huit-clos avec une enfant démoniaque. hahahaha. Belle photo; bon rythme. Pas une bombe mais c'est efficace et on n'avait pas vu une possédée aussi flippante depuis L. Blair dans "l'Exorcisme" de W. Friedkin.
Quand la Norvège revisite un mythe de ses légendes ancestrales et s'attaque à celui de Thor; ça tape... Et quand en plus c'est le réal de "Troll Hunter" (2010_SK 391) qui s'y colle (un des meilleur film de found footage) ça tape fort. Une approche radicalement différente des Ricains: Les super pouvoirs peuvent aussi faire souffrir et être une malédiction. Et les FX sont de haut niveaux. Grosse surprise, et ce real est définitivement meilleur dans son pays; son expérience U.S avec son "The autopsie of J. Don" (2017_SK 1359) fut une catastrophe.
Bon clairement ce real aime les histoires pathos avec des action burnées(un peu comme J. Woo). Tout comme son "The man from Nowhere" (2010_SK 342), le héros maudit cherche la rédemption en sauvant sa victime contre la terre entière. Une véritable guerre urbaine qui décoiffe (cf la BA). De l'actioner de qualité made in Korea.
Après la claque de son "Que Dios Nos Perdone" (2016_SK 1326) qui comportait quelques défauts, Le real cette fois s'attaque au thriller politique, avec son acteur fétiche A. de la Torre en politicard véreux qui fait tout pour sauver sa peau. C'est immersif avec un chrono qui sans pitié qui fait passer les 2h10 comme une lettre à la poste. Mettez n'importe quel homme politique à la place et on se dit c'est comme cela que çà se passe...C'est sur". Tous des pourris. A voir
Au moins le réalisateur progresse: son "Strangers" (2008_SK32) était nul, son "The Monster" (2016_1343) fauché. Avec ce dernier on touche presque la perfection, avec une ambiance à la "Hereditary" (2017_SK1484) bien glauque... Oui je sais , c'est osé comme comparaison. Et toute comme cette référence, l'atmosphère est si lourde tout au long du film que la fin en est décevante. Superbe affiche. A voir.
Il va falloir compter avec ce nouveau real venu de Colombie. Un film rare, viscéral à la beauté visuel époustouflante. Un "Apocalypse Now" intimiste où les acteurs ont du laisser une part d'eux même dans l'aventure. Du cinéma pas comme les autres. Il ne faut pas en parler, il faut le voir. Grosse claque.
Allez cadeau pour cette fin d'année, on va proposer que des bombes. Déjà responsable de la claque "Tazza 2" (2014_SK 1254), le real nous en remet une avec cette adaptation "poétique" (tout est relatif avec les Coréen) d'une histoire vraie dans un campe prisonnier pendant la guerre de Corée. La real est encore superbe, le montage et un travail sur le son monstrueux, les acteurs au top. Une énergie qui vous tient pendant 2h20 facile, avec mon coup de coeur pour le gros joufflu (avec une petite scènette de baston/danse un peu trop naïve). Du lourd quoi.
O. Marchal nous pond toujours le même film de sa vie rêvée des flics français. On change juste les acteurs qui jouent toujours aussi mal (J. Reno est pathétique) avec des dialogues basiques vulgaires qui ressemblent à des concours de bites entre acteurs en surdose de testostérone. Tout est cliché: un peu comme les film étrangers qui montrent le français avec un béret et une baguette de pain. Voir ridicule: l'image du flic qui gagne 2000 E par mois mais roule en Audi TT et habite dans une villa de 1000 m carré avec vue sur la mer.... On sauve le film de la bouse pour le super travail du chef opérateur comme d'hab (au moins il sait choisir ses techniciens).
Un bon petit polar, tres efficace en huis-clos qui nous vient de nos chers cousins espagnols. Pas la meilleur réalisation du monde mais le scénario (à tiroir) vous tient tout le long avec un affrontement de 2 actrices de haut niveau. On comprend pourquoi ce réal a été choisit pour mettre en boite "La Casa Del Papel". Ce film est plus réussit que la série. Trés intéressant l'explication du titre dans le film. "Et Viva Espagna".
