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jeudi 14 avril 2011

SPEEDKRITIK 440 "Love on Diet" J. To & K-Fai Wai



Une comédie sympathoche, sans plus, sur les gros. Bon rythme mais l'intrigue n'avance pas et il manque un brin de folie. J. To est meilleur dans le polar et de loin. Par contre, A. lau est toujours aussi bon.









SPEEDKRITIK 439 "Hobo with a Shotgun" (2011) J. Eisener



Et voilà la bande de nazes est de retour avec cette insulte au genre grindhouse. Deuxième trailer du "Grindhouse" (2007) de Q. Tarantino et R. Rodriguez porté à l'écran et c'est pire que "Machete". Des dialogues nuls, des acteurs mauvais, le reste suit. Le bordel de la bande annonce était amusant, mais le film est une vraie merde. R. Hauer doit avoir de sacré problèmes pour accepter de tourner dans ce truc. 7 étoiles sur imbd, on se fout vraiment de nous. Par contre, superbe affiche.



mardi 12 avril 2011

SPEEDKRITIK 438 "Triller-A Cruel Picture" (1974) Bo Ame Vibenius



Du Grindhouse suédois pur et dur. Du S. Pekimpath sans talent avec 2,3 scénes porno en gros plan rajouté en montage. L'affiche ricaine est accrocheuse (encore une preuve que Q. Tarantino n'est qu'un pilleur de tombe) et l'actrice, la superbe C. Lindberg (ex top model Playboy, Penthouse, Lui) tient le film à bout de bras. Par contre ce n'est pas le cas du réalisateur, "pas de bras, pas de cinéma... Tout de même surprenant pour l'époque et le pays.


SPEEDKRITIK 437 "Shaolin" (2011) B. Chan



Grosse machine à la gloire des moines de Shaolin. On prend trois még-stars, un scénario en béton (voir bateau), un chef op qui déchire et un real qui sait de quoi il parle. Le résultat est un produit un peu trop lisse (prêt à l'exportation_tout comme "Tigre et Dragon de H. Lee-2000) mais de haute qualité (tout comme le "Héro" de Y. Zhang- 2002). Ils sont un peu concons ces moines, en prendre plein la tronche avant de montrer qu'ils sont des tueurs. J. Chan fait du J. Chan, N. Tse impeccable, le plus surprenant des 3 est A. Lau toujours aussi bon (mais il a le personnage le plus intéressant. Bonne approche pour ceux qui cherchent pas plus loin que ce qu'on leur propose en cinéma Asiat.



SPEEDKRITIK 436 "Fatal Move" (2008) D. Law



On revient au bon polar HK avec tous les ingredients pour en prendre plein la poire. Triade, Trahison, flics et Action (D. Lee toujours aussi impressionnant avec un sabre). Rien de neuf mais les stars sont là ( S. H. Kam-Bo, S. Yam) et font leur taf. L'actrice s'en sort bien dans ce milieu d'hommes. Superbe photo et efficasse avec des fights violents mais toujours bien filmés avec une fin originale.



SPEEDKRITIK 435 "Fatal" (2010) M. Youn



La meilleure comédie française depuis des lustres. Bien réalisé, bon rythme. Sous le vernis de la grosse déconnade, les choses sont dites avec justesse. Une parodie réussie sur le monde de la TV en général et de la musique en particulier. Une vraie bonne surprise, le seul truc qui me fout les boules (sans mettre ma cagoule) c'est que mon fils de 9 ans adore et qu'il connait les paroles par coeur (trop jeune pour ça): le film est donc devenu ce qu'il condamne.



SPEEDKRITIK 434 "Death Duel" (1977) C. Yuan


Toujours mon péché mignon pour les films de la Shaw brothers. Du blabla, des combats (avec acteurs sauterelles), du blabla, des combats (avec des armes improbables)... Tout en studio bien sûr. Et voir un mec pêcher des poissons morts, ça m'éclate. Pas trouvé de B.A.






SPEEDKRITIK 433 "Lake Mungo" (2008) J. Anderson



Un faux documentaire sur une maison hantée. Un rythme tout en finesse qui vous plonge pas à pas dans le traumatisme d'une famille endeuillée par la mort d'un des leurs, avec des acteurs qui vous embarquent. Pas vraiment un film d'horreur, plutôt un témoignage sur le parcours de chacun pour faire le deuil d'un proche. Franchement pas mal pour un premier film.



SPEEDKRITIK 432 "The Interceptor" K. Maximov



Du cinéma russe bien lourd qui tache. L'histoire est incompréhensible, c'est lourdingue avec des effets à 2 balles, très mal monté. Une bouse glacée qui veut se la jouer Night Watch (2004) et Day Watch (2006) de T. Bekmambetov, mais qui lui arrive pas à la cheville. Le top de la nazerie est le combat final du héro contre une synapse géante. A fuire.



SPEEDKRITIK 431 " Shooters-Triple tap" (2011) D. Yee


Rien de nouveau mais le film reste un bon polar HK qui se regarde avec plaisir même s'il parait un peu fade face aux productions Coréennes du même genre. Scènes d'actions de qualité et montage nerveux, dommage que le héros soit aussi charismatique qu'il moule restée trop longtemps sous U.V.






SPEEDKRITIK 430 "The Social Network" D. Fincher


Et voila, Fincher m'a remis à l'heure. Son "Benjamin Button" (2008) était pompeux et chiant comme la mort, mais celui-là est une merveille d'écriture (les temps et les espaces se mélangent sans jamais nous perturber), superbe photo, montage au top et une bande son magique (thank Mister T. Reznor). J. Eisenberg monte en puissance de jeu de films en films. Grosse claque. Ceux qui distribuent les oscars sont des cons.



SPEEDKRITIK 429 "Godspeed" (2009) R. Saitzyk



Un film indépendant U.S qui pose le problème des évangélistes et de leur connerie, donc ça commence bien. On alterne scènes d'acteurs fortes et moments bien chiants branchouilles (les critiques proutrout adorent). On retiendra un J. McKelheer (Le fumiste de "Fringe") impressionnant et une belle photo. Un film intéressant mais trop mou du genou (un comble pour un ancien monteur). Dommage.



SPEEDKRITIK 428 "Behind The Mask: The Rise of Leslie Vernon" (2006) S. Glosseman



Déjà 5 ans que cette perle est sortie et personne en a parlé (exept Mad Movies). Un mélange entre faux docu et film qui destrutures tous les codes des slasher movies, les analyses avec humour et intelligence (et du coup envoie "Scream"-1996 aux oubliettes) pour mieux les détournés. Tous les fans de F. Krugger, Jason et M. Meyers prendront leur pied, avec un R. Englund parfait en Dr "D. pleasence (ridiculisé par M. McDowell). Petit clin d'oeil avec la présence de la petite parapsychologue (qui joue toujours aussi mal) de Poltergeist (1982).



SPEEDKRITIK 427 "Villmark (2003) P. Oie



La Norvège peut aussi faire dans l'intimisme et nous propose un petit film à l'ambiance étrange et malsaine dans une forêt hantée par une entité étrange. C'est lent mais juste, avec comme d'habitude des acteurs impeccables et une fin crédible.



lundi 11 avril 2011

SPEEDKRITIK 426 "Operation Endgame" (2010) F. Mikati



Un casting en béton armé pour un jeu de massacre en huit-clos entre deux groupes de super agents. C'est con, c'est vulgaire, mais c'est bien foutu (et bien badasse) et on s'amuse de voir tous les acteurs se foutre sur la gueule. R. Corddry est délirant, Z. Galifianakis sous expoité et E. Barkin fait un retour gagnant. Pas mal pour un premier film, même si vers la deuxième moitié du film on sent le réalisateur piégé par son décors unique ou le manque de moyens.



SPEEDKRITIK 425 "One eyed monster" A. Fields


On nous refait le coup de la quequette tueuse (cf "Pervert!"), mais cette fois, elle vient de l'espace. Une référence assumée aux films de SF classiques. C'est bien filmé, c'est un peu coquin (avec 2 stars du porno des années 80) mais le réalisateur n'assume pas son idée et ne montre rien, donc on s'en fout. Comme disait Coluche "quand on a rien à dire, on ferme sa gueule".



SPEEDKRITIK 424 "Moss" (2010) K. Woo-suk



Entre drame et polar. Un homme enquête sur la mort de son père dans un village dirigé de main de fer par un ancien flic véreux. On a tellement été habitué à prendre des baffes par le ciné made in Koréa, que celui-ci nous parait un peu fade même si les acteurs sont tous justes et que le produit est de qualité. Les nouveaux venus apprécieront.


SPEEDKRITIK 423 "Dark floors" (2008) P. Riski



Une autiste en fauteuil roulant avec des pouvoirs, un papa qu'il l'aime, une infermière mimi, un policier black, un clodo qui sait tout mais ne dit rien, un casse couille qui fait chier tout ce beau monde, un hôpital vide et des monstres. Une des pire bouse du cinéma fantastique. Film à la gloire des membres du groupe Finlandais "The Lordi", vainqueur de l'Eurovision 2006. Le mauvais goût avec du décallage c'est fun, quand cela se prend au sérieux, c'est naze. voila tout est dit.