SPEEDKRITIK 422 "I Spit On Your Grave" (2010) S. Monroe

Je n'ai pas encore vu l'original de 1978, mais je ne pense pas qu'il soit pire que son remake. En résumé: le fille en prend plein la tronche, MAIS elle revient et en remet plein la tronche à ces violeurs. Du voyeurisme à la "Hostel" sans prise de position du réal. Seul point positif, l'actrice est incroyable, heureusement qu'elle est là.

SPEEDKRITIK 421 "Who's Got The Tape" (2004) J-Gyu Cho.

Il a fallu 7 ans à cette bombe pour arriver jusqu'a nous, et encore par des moyens détournés. Le ciné Coréen devrait envahir le monde. Un mélange polar/comédie réussi de main de maître (photo, montage acteurs). Le trio de malfrats looser et le candide en quête de père fonctionne à merveille, sans oublier des scènes d'action de qualités. Je me répète mais les Coréens sont les seuls à reussir cette symbiose action-drame-humour tout en gardant une ligne directrice.

SPEEDKRITIK 420 "F" (2010) J. Roberts

Un petit slasher britannique bien foutu (comme  d'habitude chez les anglais) qui surf sur la vague de "Class 84" (1983) de M. L. Lester. Mis à part qu'il y a quand même beaucoup de monde dans un lycée à cette heure tardive, le film passe comme une lettre à la poste (au moins le réalisateur n'essaye pas de nous vendre une B.O. pour teenagers). L'ensemble est crédible, frontal, et D. Schofield impeccable en prof dépressif dépassé par les évènements.

SPEEDKRITIK 419 "Nokas" (2010) E. Skjoldbaeg

Ben voila, fallait si attendre, le ciné Norvégien revient en force et enterre définitement le ciné de genre français. Film parfait dans le fond et la forme, un casting parfait et des acteurs tous justes. A la fois puissant et tout en retenu, le montage est juste parfait. Un des meilleurs films de braquage jamais vu. Gros réal (déjà responsable de Insomnia- l'original) dont devrait s'inspirer la jeune génération frenchy. Et dire que personne ne va le voir...

SPEEDKRITIK 418 "3 Idiots" (2009) R. Hirani

Voilà un film qui vous réconcilie avec le cinéma Indien. On passe de la comédie (parfois lourdingue, souvent exellente) au drame avec cette fois des moments musicaux réussis qui s'intègrent bien dans l'histoire. Trés bien filmé, bon rythme, bonne narration. Un film faussement naif qui en profite pour balancer sur les castes et ses effets catastrophiques. Les 3 acteurs sont au taquet surtout A. Khan (exellent). Une perle de 3H qui vous file la pêche, pas mal par les temps qui courent.

SPEEDKRITIK 417 "Frankenhoker" (1990) F. Henenlotter

C'est du n'importe quoi typique de ce qui se faisait dans les 80' en film d'horreur. Cela frôle l'artisanat, mais c'est assez délirant pour que la pillule passe, et on ne peut pas enlever au réal (déjà responsable de "Basket Case"-1982 et "Brain Damage"-1988) l'envie de divertir. Pour les fans de l'époque décompléxée du festival d'Avoriaz.

SPEEDKRITIK 416 "The Violent Kind" (2008) G. Pepos

Jamais je n'ai vu un film si mal monté (dire que le réalisateur est monteur, cela fait peur). Faut vraiment que J. Savage est des gros problèmes de thunes ou de drogue (voir les 2) pour se retrouver dans cette merde branchouille mal filmé, mal éclairé, au son catastrophique. Tout ça pour condamné les effects catastrophiques sur deux générations (père & fils) vétérants de la guerre (du Vietnam et du Golf). Eh mon gars, arrête la réalisation et surtout le montage ou sinon je prends les armes....

SPEEDKRITIK 415 "Tron - Legacy" J. Kosinski

La B.O.F nous avait fait phantasmé, le film nous a bien baisé. C'est beau (les FX de J. Bridges jeune sont étonnants) mais il ne se passe tellement rien que l'on devient insensible à cette débauche de moyen pour de la speudo techno-philosophie de comptoir. Le comble est que les scènes de motos sont moins bien montées et moins impressionnantes que l'original. Une bouse virtuelle, mais une bouse quand même. Reste la B.O surpuissante qui tient le film. Ils auraient du l'appeler é-TRON.

SPEEDKRITIK 414 "Red Mist" (2008) P. Breathnach

Un prologue étonnant qui a du être tourné par un autre réalisateur tellement le reste du film n'a rien à voir. Un énième jeu de massacre entre étudiants cons comme des manches qui reprend la trame de "Patrick" (1978) de R. Franklin (ou comment tuer en étant dans le coma) sans lui arriver à la cheville.

SPEEDKRITIK 413 "Rubber" (2010) Q. Dupieux

Le réalisateur a su optimisé les possibilité du 5D. Trés belle photo, beaux cadres, bon acteurs, bons FX (ce qui le place en tête dans les réalisateurs français). Mais l'histoire tourne en rond (facile) et le film est un pneu trop long (ok, je sors), cela mériterait 20 mn de moins. L'absurde pour l'absurde me fait chier (surtout quand cela sauve les trous d'un scénario). Le plan de fin pour charmer les producteurs d'Hollywood est bien lourdingue. L'exercice est de qualité (avec les plus bels éclatage de tête depuis "Scanners"), mais comme son MR Oizo, cela reste une blagounette.

SPEEDKRITIK 412 "The Legend of Bhagat Singh" (2002) R. Santoshi

Point positif: on apprend qu'il y avait un autre mouvement pour l'indépendance de l'Inde et que Ghandhi les a lachement abandonné au moment de signer l'accord avec les motherfucker britannique (pas cool). Filmé, monté, sursurjoué comme un "Amour, Gloire et Révolution" (mais en plus long, 2h30). Mais le pire sont les partie musicales: imaginé J. D'arc en train de chanter en marchant au buchet, ou J. Moulin pousser la chansonnette à la suite d'une scéance de torture. Ok, c'est culturel la musique en Inde, mais ya des limites. 8/10 sur IMBd, n'importe quoi (ou alors, il n'y a que la comunauté indienne qui a voté).