SPEEDKRITIK 383 "6ixtynin9" (1999) P-Ek Ratanaruang

Un polar décallé Thaï qui le fait bien (un des meilleurs vu jusqu'a maintenant). Bien ficellé avec une belle photo et des cadres originaux. L'histoire aurait pu être plus courte mais l'ambiance est réussie et les touches d'humour bien vues. L'actrice est à donf. Une petite perle qui donne envie de voir les autres films du réalisateurl. Une honte qu'il ai fallu plus de 10 ans pour y avoir accés.

SPEEDKRITIK 382 "A Hero Never Dies" (1998) J. To

Comme quoi le maître du polar HK peut aussi se planter. La première partie est une version chinoise des "Duellistes" (1977) de R. Scott, sauf que l'on n'y croit pas une seconde, tout est surjoué. La seconde sur le thème de la vengeance n'est que clichés sur clichés avec le pathos en prime. Le sénario n'a aucune importance puisqu'il n'est là que pour justifier les obsessions du réalisateur qui se fait plaisir. Du coup on se fout complètement de ce qui arrive aux personnages et on se fait chier. En tous les cas on voit la progression du réalisateur avec son chef d'oeuvre "The Mission" (1999).

SPEEDKRITIK 381 "Heartless" (2009) P. Ridley

Un joli film sur la schisophrénie d'un adolescent qui ne supporte pas sa différence et la disparition de son père. Malgré des passages un peut mous, le réalisateur détourne son manque de budget par des idées de mise en scène, un bon montage et des acteurs bien dirigés (bravo à J. Sturgess). Le moindre centimes est bien utilisé et les monstres sont superbes. Gros travail de son design. Tous les fans de "Donnie Darko" (2001) R. Kelly appréciront (même si formellement c'est moins beau, vidéo oblige). Toujours aussi surprenant le cinoche british.

SPEEDKRITIK 380 "Vampyrer" (2008) P. Pontikis

Le thème du vampire n'est là que pour justifier l'errance de 2 soeurs paumées (malin de la part du réalisateur pour choper plus de festivals). On ne s'est jamais s'il s'agit de vrais vampires ou de malade mentales qui croient l'être (ce qui pour le coup est intéressant). Mais le tournage vidéo de nuit à ces limites (avec des décors extérieurs  suédois bien glauques) et la narration est chiante (la fin ratée), dommage car l'ambiance est réussie (superbe début) et les 2 actrices attachantes. Heureusement que le film est court (75 mn).

SPEEDKRITIK 379 "Les Chiens" (1979) A. Jessua

C'était l'époque où le cinéma français avait des convictions. 0ù G. Depardieu était mince et avait une moustache (mais jouait déjà mal). Où V. Lanoux était bon acteur et les débuts de F. Ardant. Entre Métaphores intéressantes et naïves. Une réalisation mollassonne pour un sujet fort, le film se regarde plus comme un témoin d'une époque où les citées nouvelles poussaient comme des champignons dans une France austère à se mettre une balle dans la tête (heureusement que j'avais 12 ans à l'époque).

SPEEDKRITIK 378 "Visible Secret" (2001) A. Hui

Un petit film sympathique (surtout grace aux deux acteurs principaux) de fantômes chinois. Entre humour (chinois) et fantastique. Rien de nouveau mais un ton original et des acteurs qui y croient. Même si on ne s'ennuit pas le film est vite oublié.

 

SPEEDKRITIK 377 "Twins Mission" (2007) T-Hoi Kong

Un film pop corn made in HK. L'histoire n'a aucun intêret et ce n'est pas trés bien réalisé. Mais l'énergie des acteurs pas forcement tous bons dans leur jeu (S. HungKam-Bo toujours aussi impressionnant avec ses 100 Kilos, voir plus) et la qualité des combats assez délirants vous font passer un agréable moment. Pour les amateurs du fight movie.

SPEEDKRITIK 376 "Black Swan" (2011) A. Aronofsky

Le gars est bon et il sait filmer la folie. Tout est bon (même V. Cassel). Gros travail sur le son qui vous plonge encore plus profondement dans l'esprit malade de la danseuse. Trés bon casting, B. Hershey est méconnaissable en mère possessive et W. Ryder tente un retour gagnant. Même si on comprend l'intention du réalisateur de nous immerger dans la tête de N. Portman, la succession systématique de plans serrés est un peu chiante. Son meilleur film depuis "Requiem for a Dream" (2000).

SPEEDKRITIK 375 "Otis" (2008) T. Krantz

Rien à voir avec le vrai O. Tool (serial killer compagnon de H. Lee Lucas). Tout commence com un film de Serial Killer avec ambiance glauque d'ado prisonnière d'un psycho (tres bon B. Christopher) pour basculer dans la comédie noire pure et dure. Tout les films sur la loi du Talion en prenne un coup au passage. Un casting de haut niveau (Enorme J. Burns en agent du F.B.I insuportable) pour un petit film aux qualités certaines (trés belle photo) même si le coté video sur certains plans est parfois génant. Une perlette.

SPEEDKRITIK 374 "Black Death" (2010) C. Smith

Cela sent le film à petit budget mais c'est assez bien fait pour vous le faire oublier. On imagine bien les conditions de vie à l'époque de la peste noire, les acteurs sont bons (comme d'habitude chez les anglais) et c'est bien filmé avec un traitement frontal (dommage que certains plans fassent trop vidéo). Un film qui ne pète pas plus haut que son cul et vous tient jusqu'au bout même si le scénario pourrait tenir sur un ticket de métro. Déjà son "Creep" (2004) était bien foutu et "Severance" (2006) trés bon.

SPEEDKRITIK 373 "Blanc Comme Neige" (2010) C. Blanc

5ème film et le réalisateur ne sait toujours pas raconter une histoire. Entre la voix off de Cluzet (qui fait le minimum syndical) qui tombent comme un cheveux sur la soupe et les racourcis de scénario pour étoffer une histoire poussive, on attend que le récit avance, mais rien. Des cadres centré en plan moyen pour une bonne diffusion en télé. Des dialogues pompeux (et mal joué pour la plupart) et un montage moue du genou. Encore un naufrage du polar français qui se prend au sérieux. Melville reste la star.

SPEEDKRITIK 372 "Perfect Creature" (2006) G. Standing

Une vision intello du mythe du vampire. La production design est superbe avec ce mélange d'une angleterre du début du 20 siècle et d'un futur proche (qui n'est pas sans rappeler "Dark City"-1998 de A. Proyas). Mais l'histoire n'avance pas et finie par nous gonfler. Dispensable

SPEEDKRITIK 371 "Murderer" (2009) R. C. Hing-Yeung

Cela commence "normalement" comme un bon thriller made in HK (Même si la première scène vous met au diapason de ce qui va suivre et vous calme d'entrée). Et au 3/4 du film tout bascule dans l'horreur totale. Pourquoi tant de haine chez les réalisateurs asiatiques qui font vivre à leurs personnages les pires situations possibles. On a juste envie de crier "Temps mort" pour le héros (A. Kwork totalement habité) qui en prend plein la tronche. Mention spéciale au gamin qui a un rôle pas facile. C'est tiré par les cheveux mais la fin vous arrache la tête.

SPEEDKRITIK 370 "200 pounds Beauty" (2009) K. Yonk-Hwa

Première comdédie Coréenne que je me mate. Et franchement là encore ça le fait. Je voulais faire plaisir à madame en regardant un film de gonzesse et suis tombé dedans. L'actrice (superbe et drôle) assure comme une bête dans son double rôle. C'est bourré de clichés mais le rythme est soutenu et on passe un trés bon moment. 

SPEEDKRITIK 369 "Day of the Dead" (2008) S. Miner.

Bon, on ne va pas perdre son temps. C'est une grosse merde. Des zombies qui grimpent au mur et courent plus vite que B. Johnson ça me fait chier. Un faux remake de celui de A. G. Romero (1985) qui déjà n'était pas son meilleur. De l'humour à 2 balles avec des acteurs qui se la pètent. Dommage car les mecs des FX s'en tirent bien. Pluôt mater son "Lake Placid" (1999) qui n'était pas mal.

SPEEDKRITIK 368 "Assault! Jack the Ripper" (1976) Y. Hasebe

On savait que les Japonais étaient des barges, et ils n'ont attendu personne pour provoquer (si petit et déjà poney... Désolé). Ce films des 70' est loin d'être un simple "Pinky (érotique) film". Le produit est de qualité, bien filmé, bien joué (mention spéciale au couple de tueurs) et une musique jazzy qui contraste avec les meurtres. Ce pourrait être la version nipponne "Des tueurs de la lune de miel" (1970) de L. Kastle (à voir pour ceux qui ne connaissent pas). Une bonne introduction pour tout ceux qui n'ont jamais vu de "cinéma déviant". Une perle venue du passée.

SPEEDKRITIK 366 "13 B: Fear Has a New Address (2009) V. K. Kumar

Le gros succé du film d'horreur en Inde. L'idée de départ est intérressante et renvoie à un vrai probléme de fond de la société en générale. Un homme découvre que ce qui arrive à sa famille est exactement ce qui se passe dans un soap opéra. Mais c'est trop mal joué (l'acteur ressemble à un hamster sous cortisone), monté avec 2 pieds gauches (le monteur est droitié). En tous les cas le seul film d'horreur que j'ai vu entre-coupé de chansonnettes. 2H15 de purge.  Il aurait du l'appeler "13B as Bullshit". Cela va leur faire drôle le jour où ils verront "Rec" ou "The Ring".

En prime le clip officiel du film. Vous allez tout comprendre

SPEEDKRITIK 365 " Calamari Wrestler" (2005) M. Kawasaki

Le film est aussi con que le titre et le sujet. Mais franchement l'histoire d'un catcheur qui en se transformant en calamar devient une star du catch, et affronte son frère transformé en pieuvre et son père en écrevisse... Ben ça m'a interpelé. Grosse erreur, c'est trop con pour moi, même si j'adore la folie des Japonais.

SPEEDKRITIK 364 "The Apple" (1980) M. Golan

Le meilleur film de Golan? C'est vrai que la direction artistique craint du boudin (le look des motos ressemble à des motocrottes, les fringues, les coupes de cheveux) mais c'est franchement surprenant avec de vrais moments savoureux et délirants. Dommage que la fin soit baclée et cul-cul la prâline. Pourquoi "Phantom of Paradise" (1974) et "The Rocky Horror Picture Show" (1975) sont cultes (les chansons et les acteurs ne sont pas pires) et pas celui-là? Encore un coup des snobs du cinéma. Un film sous drogue témoin d'une époque. Merci à "lacavernedesintrouvables.com".

SPEEDKRITIK 363 "Paranormal Activity 2" (2010) T. Williams

Le premier était tellement nul que je me suis dit qu'ils avaient fait un second pour se faire pardonner. Et ben non, ils nous la mette encore plus profond. Me suis tellement fait chier, que je l'ai maté en 4 fois. Une pub d'une heure et demi pour vidéo surveillance. Le réalisateur n'est même pas capable d'aller jusqu'au bout de son concept, puisqu'il utilise aussi des points de vue de caméra des différents personnages. Honteux.

SPEEDKRITIK 362 "La Traque" (1975) S. Leroy

Je ne veux pas faire le vieux con, mais c'était l'époque où le cinéma français défonçait. Un casting en béton armé: JP Marrielle, JL Bideau, M. Lonsdale, M. Constantin, P. Leotard, P. Crauchet, G. Darrieu, sans oublier la craquante M. Farmer. Un survival crédible qui met la pige à tous les jeunes cinéastes français qui se la jouent "cinéma de genre". Ya pas un mot de trop, le rythme est parfait. A voir, à revoir.

SPEEDKRITIK 361 "Due Date" (2010) T. Phillips

Nouvelle comédie du réal qui nous a éclaté avec "The Hangover" (2009). Moins délirant mais on ne s'ennuie pas une seconde surtout grâce au duo R. Downey Jr. (impeccable com d'hab) et Z. Galifiannakis (toujours aussi délirant) qui fonctionne à merveille. Et un grand bonheur de retrouver J. Lewis, même si ce n'est que pour quelques minutes. J. Foxx est nul.