SPEEDKRITIK 845 "End Of Watch" (2012) D. Ayer

Typiquement le genre de film (au scénario simple) sauvé par ses acteurs qui se donnent à fond et y croient. Par contre le réalisateur n'arrive pas à tenir son concept: son idée de départ (intéressante) étant le filmer 2 flics (au paasge, belle propagande) qui se filment durant leur service et leur vie privée. Mais il est incapable de le suivre et balance des plans hors sujets (plans larges d'ambiance ou de situation et plans d'hélico quand ça l'arrange ou par feignantise).Du coup on a un film bancale dont la forme et le manque de rigueur tuent le fond... Dommage, les moments de point de vue son impressionnants de vérité. Pour rire et démontrer la médiocrité des VF, en  bonus LA BANDE ANNONCE.

SPEEDKRITIK 844 "Terrifying Girls High School" (1973) Noribumi Suzuki

On profite de l'heure tardive pour une SK coquine. Suzuki est un barge, mais talentueux. Du torture film vintage comme seuls les Japonais faisaient à l'époque. Y'a du jupon, y'a du téton avec de vrais cadres et des acteurs au look qui déchire. Le tout accompagné d'une musique bien psyché-rock. Un vrai genre à part entière, à découvrir. Vous noterez le titre français trés con "Le Pensionnat Des Jeunes Filles Perverses".

SPEEDKRITIK 843 "The Tall Man" (2012) P. Laugier

Franchement j'y allais à reculons. Son "Martyrs" (2008-SK42) était bien filmé mais restait qu'un film de genre à la française avec tous les défauts qu'on leur connait. Et bien pour celui-là grosse surprise. superbement filmé (avec de vraies ambiance glauques), trés bien joué (comme quoi la médiocrité de films français vient peut être du niveau des acteurs?), superbe J. Biel. Avec toujours cette obsession du réal pour la grande machination (déjà present dans son précédant film- comme si Martyrs avait été un brouillon de ce dernier). Le monsieur a pris un cran (voir 2), donc à suivre et franchement ça fait plaisir venant d'un réalisateur français.

SPEEDKRITIK 842 "Joe Kidd" (1972) J. Sturges

Avec C. Eastwood, R. Duvall dans les rôle principaux, J. Saxon en bad guy, L. Schiffrin à la musique et Mister Sturges aux commandes("Les 7 mercenaires" 1960, "La Grande Evasion" 1963). Tout ce beau monde réuni à la grande époque des westerns Holywoodien. Donc on se calle bien dans son fauteuil avec un sourire d'enfant, et... Et, que dalle. C'est mou, rien ne se passe. La mise en scène est poussive, Duvall balance ses dialogues sans conviction, Eastwood se contente de grimacer comme il fait dans tous ces films. Tout ça pour voir une locomotive traverser un saloon. Un vrai pétard mouillé.

SPEEDKRITIK 841 "Elevator" (2011) S. Svendsen

Un Realisateur Norvégien qui s'exporte pour un petit film Us réussi. Le huis-clos est un exercice difficile mais il s'en sort trés bien, on ne s'ennuit jamais. Un bon condensé de comportement humain. avec un casting bien choisi. Et tenir 1heure 30 dans un ascenseur, sans faire la blague du pet, c'est fort.
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SPEEDKRITIK 840 "The Life Of Pi" (2012) A. Lee

Ce réalisateur est bon mais c'est un con (son comportement à la remise des Oscars). Visuellement époustouflant (les mecs des FX sont trop forts). Une belle histoire qui vous emporte d'un trait (les 2 heures passes comme une lettre à la poste). Le huit-clos le plus cher du monde. I. Khan toujours aussi excellent. Faut que je le revois avec la seconde option de point de vue. Et le tigre joue mieux que G. Depardieu.
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SPEEDKRITIK 839 "Sifgtseers aka Touristes" (2012) B. Wheatley

Troisième films pour celui qui nous avait estomaqué avec son dérangeant "Kill List" (2011). Encore une fois il nous prend à la gorge avec cette histoire Psycho killer version "Bidochon". Encore une direction d'acteurs surprenante (le couple est incroyable). Encore une réalisation coup de poing (filmé comme dans l'urgence, avec des idées de montage qui tapent). Il manque encore un petit quelque chose mais ses films laissent des traces. Par contre ne dépassez pas la mn pour la bande annonce, les nazes racontent tout.
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SPEEDKRITIK 838 "Julia X" (2011) P.J. Pettiette

Dans la série "l'arroseur arrosé" version craspouette. Un serial killer devient la proie de sa victime. Du torture film crado sans intérêt (si ce n'et la plastique de l'héroine), qui n'aboutit à rien. Par contre l'affiche est accrocheuse... Next.

SPEEDKRITIK 837 "KHiladi 786" (2012) Ashish R. Mohan

Faut vraiment aimer les curiosités en général et le cinéma Indien en particulier pour se taper des Bollywood de ce genre. Ok l'acteur A. Kumar (une méga star) est attachant (un croisement entre Stallone et de Funes), mais tous le reste est bidon et over the top. Vous noterez ce geste plein de poesie (cf la bande annonce) qu'il fait avec sa main durant tout le film (2h45)...

BONUS...Mister Fist Fucking

SPEEDKRITIK 836 "Tower Heist" (2011) B. Ratner

Une comédie sympatoche, sans plus, même si le duo B. Stiller/E. Murphy (avec un réel plaisir de le retrouver dans un rôle qui lui convient) fonctionne bien. En prime, Mister Ferris Bueller aka M. Broderick. Une bonne ambiance avec une fin délirente. En même temps fallait pas s'attendre à grand chose avec ce réalisateur qui collectionne les bouses, Rush Hour (1998), "Dragon Rouge (2002), "X-Men: L'affrontement (2006).

SPEEDKRITIK 835 "The Girl From The Naked Eye" (2012) D. Ren

Encore une bonne bouse "cool attitude" style "Sin city"  (2005) de R. Rodriguez (en pire, c'est dire). Avec un acteur qui se prend pour B. Lee (le pauvre)-non seulement il joue mal mais en plus on se tape sa voix off tout le long du film; des trés très méchants qui roulent des mécaniques, enfin un étalonnage flashy à chier. On retiendra juste un long plan séquence de fight en 2 temps (completement pompé sur "Old Boy" de  Park Chan-Wook 2003).

SPEEDKRITIK 834 "The Man With The Iron Fist" (2012) RZA

On change de registre avec une bonne grosse daube. Validé par mister "Pomme C, PommeV", produit par son minimi E. Roth. Même concept que son ainé: sous pretexte d'hommage je ponte la filmograpfie des Shaw Brother. Mais en plus comme je suis chanteur de rapt, je balance mes propres morceaux pour me faire plus de thunes avec la B.O. C'est mauvais (en plus RZA ce prend pour un acteur), mal filmé, trés mal monté. Une horreur pour les amoureux des films de cette époque, une honte pour ceux qui le valident. Messieurs, arrêtez de nous gonfler avec votre "cool attitude".