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jeudi 6 octobre 2011

SPEEDKRITIK 539 "Gantz" (2010) S. Sato



Apres l'adaptation animée chiante du manga star fallait être couillu pour tenter de le faire en film (remember le catastrophique "20th Century Boy"). Ben franchement le réalisateur s'en sort avec les honneurs. Même si le jeu des acteurs n'est pas toujours au niveau, l'ambiance et la direction artistique du manga sont respectées (on regrettera juste l'abscence des moments coquins, grande audience oblige). Les effets spéciaux et les scènes d'action sont incroyables, avec quelques touches bien gores (comme quoi on peut montrer des tripes mais pas du cul). Grosse machine de guerre.




MANGA


SPEEDKRITIK 538 "Ashita No Joe" (2011) F. Sori



Adaptation trés réussie du manga de la fin des années 60 de T. Chiba. La photo est superbe, les combats prenants (avec des plans ultra-ralentis toujours trés efficaces). Le réalisateur a su garder la naïveté du manga tout en abordant le sujet de façon moderne. Les acteurs sont tous bien choisis (mention spéciale aux deux héros) et la musique blues colle parfaitement à l'ambiance. Ne faites pas attention à la chanson de merde de la B.A. qui ne refléte en aucun l'ambiance sombre du film. Plus qu'un simple film sur la boxe. Belle surprise.





MANGA


SPEEDKRITIK 537 "Moving target " (2004) J. Wong



Un polar made in HK, ultra classic sans surprises avec les éternels clichés des 80' (amitié, fraterie, trahison). Un film "has been" où même la photo et le jeu des acteurs (N. Tse et S. Yam font le minimum syndical) semblent venir d'un autre temps. Largement dispensable.




mercredi 5 octobre 2011

SPEEDKRITIK 536 "Frogs" (1972) G. McCowan



L'affiche m'avait traumatisé quand j'étais gosse (5ans). Le traumastisme s'est accentué à la vision de ce navet incroyable avec un S. Elliot sans moustache. Un rythme ultra-lent pour que nos chers amis gastéropodes puissent suivre l'action et des Crapauds balancés dans le cadre (qui tombent comme des merdes) pour simuler des attaques. Une bande sonore digne des pires morceaux de P. Boulez. Ok dans les 70' on osait tout, mais là c'est... Ya pas de mot. Attention ne jetez plus vos papiers à terre sinon à la vengeance sans pitié des lézards et autres rampants. Un message écolo si naïf qu'il desserre la cause. Mais cette affiche est terrible...


SPEEDKRITIK 535 "Dororo" (2007) A. Shiota


Une adaptation TROP longue du manga Japonais du même titre paru en 68 (du coup la saga de "L'enfant tronc" de Jadorowsky perd de son originalité) qui sous le pretexte de la quête du père, un enfant doit retrouver 48 parties de son corps en combattant des démons. Ce n'est pas trés bien joué, les effets numeriques sont baclés et grossiés, mais le délire des situations vous donnent envie d'aller jusqu'au bout de l'histoire sans fatiguer votre cerveau. Pour les amateurs de SHAN-KU-KAI sans les vaisseaux spatiaux.




MANGA


mardi 4 octobre 2011

SPEEDKRITIK 534 "The Greatest Expectation" (2003) L. Shang-hoon



Dans la famille des bombes Coréennes, après le polar, la comédie. Ok, ce n'est pas toujours fait dans la finesse, mais franchement les deux acteurs sont complètement fous (tout le reste du casting est au même niveau) et les situations comiques bien amenées. Avec une petite trame policière pour provoquer des situations improbables pour nos deux losers qui se cherchent pendant tout le film. Bien filmé, bien monté. Une petite perle.




SPEEDKRITIK 533 "The Dirty Carnival" (2006) H. Yu


Vous allez me dire: "encore un énième polar avec des Yakusas". Ok, donc tendez la joue gauche et prenez vous la baffe et presentez la joue droite pour le retour de baton. Le réalisateur a privilégié le développement des personnages pour que l'on soit plus touché par leurs parcours et ça fait mal. Avec des scènes de baston d'un réalisme cru, accentué par un montage parfait (la scène dans la boue est un modèle du genre), des acteurs de haut niveau (In-Seong Jo plutôt habitué aux films de romance est juste parfait) et un choix de musique surprenant (ballades d'acordéon) qui vous accroche tout au long du film. Avec en prime des scènes de delire pur (karaoke oblige). Un grand moment de ciné à ne pas rater.



lundi 3 octobre 2011

SPEEDKRITIK 532 "Priest" (2011) S. C. Stewart





Un actioner médiocre qui pique de toupart en se voulant original. Un Batman curé (super fort le gars) avec une croix sur le front part à la recherche de sa fille (tout comme dans le film de J. Ford "La Captive du désert" mais les indiens se sont transformés en vampires-trés réussis au passage). la production design est superbe (copié sur "Blade Runner" et "The Eli's book). Une premiére 1/2 heure bien foutue qui bascule dans de la bousace dés l'apparition du trés trés méchant (aussi  charismatique qu'il moule séchée). Dommage pour l'acteur qui se donne bien à fond. Mais même en Rambo un cureton reste con.