SPEEDKRITIK 386 "Holiday aka Holli-dei" (2006) Y. Yun-ho

Dans l'ordre: le cinéma coréen est définitivement le meilleur du monde. Le gouvernement coréen des salopards. Le C.I.O, une bande de lopettes qui ne condamnent pas les tyrans. L'histoire véridique d'un homme poussé à bout par les actions des dirigeants pour nettoyer Séoul avant les J.O de 88. Film d'une puissance rare (honte aux distributeurs qui ne le diffusent pas), avec des acteurs monstrueux (A. Jo incroyable pour son deuxième film), une réalisation parfaite (photo, cadre, montage). Un réalisateur avec des couilles énormes qui condamne la justice et les magouilles de son pays (impossible en France) , mais personne pour voir ce monument. AAAAAAAAAAAAAH... Fallait que ça sorte. C'est ça, aller voir, "Rien n'a déclarer"(+ de 2 millions en une semaine), au moins vous ne vous poserez pas question... Comme d'hab.

SPEEDKRITIK 385 "Curiosity Kills the cat" (2006) Z. Yibai

Sur fond d'un sujet mainte fois traité au cinéma: le trio infernal mari, femme, maitresse, ce polar qui n'a l'air de rien au début vous prend à la gorge petit à petit pour ne plus vous lacher jusqu'au denouement surprenant. En plus d'un casting impéccable, la  narration et le montage finnissent par vous entrainer dans la spirale infernale. Un film qui laisse des traces tout en douceur. Une chose est sûre, la femme est le sexe fort.

SPEEDKRITIK 384 "Sunny" (2008) L. Jun Ik

Depuis le temps que je vous dit de mater des films coréens. Putain de réalisateur, putain d'acteurs, PUTAIN d'actrice, putain de film. La guerre du vietnam du point de vue de la Corée, ça change (faudra que l'on m'explique un jour pourquoi les acteurs américains jouent toujours mal dans les films asiatiques). Un croisement improbable entre "Apocalypse Now" et "les Blues Brothers". Dommage que la fin soit si pauvre par rapport à la puissance du film, mais ne le ratez pas. Oh suzyyyyy Q!