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jeudi 22 septembre 2011

SPEEDKRITIK 529 "Super 8" (2011) J.J. Abrams



Ai rarement vu un film avec si peut d'imagination. Un film indigeste comme un bon gros hambuger ricain bien gras périmé. Un hommage au ciné de Spielberg des années 80', je t'en foutrai moi des hommages qui se contentent de copier les meilleurs scènes de la filmographie du soit disant Mr qui est le producteur au passage (???). Du cinéma suce boule, qui reprend "Les Dents De La Mer" (avec un monstre inspiré de "Predator"), "E.T" et "Les Goonies". Le plus intéressant sont l'incroyable accident de train et le court-métrage de zombies en géné du fin. Dommage son "Star Trek" (2009) était vraiment surprenant. Minimum 4 étoiles dans toutes les critiques; parfois, j'ai vraiment l'impression de vivre parmis des moutons.



6 commentaires:

  1. Effectivement, ça sent le pop-corn. Et dire qu'on va nous ressortir The Thing... Une idée originale ces jours-ci devient chose rare...

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  2. Super 8. Le film qu'on aurait aimé aimer. Malheureusement le désenchantement vient vite. Le côté flamboyant repris aux productions eighties (Farrah Fawcet sort de ce film!) ne l'empêche pas. Alors que le jeu des jeunes comédiens est assez épatant par sa justesse, leur amitié - ce qui soude leur groupe en d'autres termes - est survolée bien trop vite et ce pour notre plus grande déception. Rapidement l'enjeu du film est éventé. Non, la créature n'est pas si maléfique que ça (elle se montre même plutôt bricoleuse); oui, on va pouvoir l'aider (Téléphone maison?); oui, elle retournera dans l'espace (enfin chez elle, si le carburant ne vient pas à manquer); oui, tout finira bien (la vilaine armée sera mise en pièces - et ses très méchants membres annihilés, surtout le très très très vilain militaire qui s'empare sans raison aucune (une prise de guerre?) du médaillon-souvenir du héros -, les querelles seront oubliées, les familles seront ressoudées, la ville sera un peu détruite, mais n'oubliez pas, c'est ainsi que fonctionne au mieux le commerce : la reconstruction!). La patte du producteur (Steven Spielberg) est si visible que l'on finit par y voir moins un hommage appuyé qu'un plagiat consenti. Des scènes entières de "Rencontres du troisième type", de "E.T." et de "La guerre des mondes" semblent avoir été directement aspirées dans la grande machine à recycler hollywoodienne. J.J. Abrams est un bon faiseur, mais il manque de délicatesse, de subtilité (d'ailleurs les charretées de violons nous le rappellent constamment). Je me souviens encore avec émotion du personnage qu’interprète Richard Dreyfuss qui voit sa vie chamboulée de fond en comble à cause d'une rencontre avec une vague entité extraterrestre : sa femme se barre avec les enfants, les voisins le prennent pour un fou, il transforme son salon en un lieu de culte étrange à cause d'une vision subreptice qu'il a eu alors qu'il chopait un coup de soleil nocturne. Comprenez-moi... dans Super 8, un train gigantesque déraille et la population commence à s'émouvoir quand disparaissent les moteurs des voitures d'occasion et les fours micro-ondes! Le cœur même de l'Amérique consumériste est touché en plein (d'ailleurs une brave dame ira accuser les Russes, car la peur du rouge rôde encore dans les parages - jolie tentative de renversement, car de 1950 à 1970 les extraterrestres belliqueux étaient alors une sublimation cinématographique des Soviets).

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  3. Six enfants sont témoins d'un incident quasi cataclysmique et cela ne les remue pas plus que ça?! Comment se fait-il qu'ils aillent à la recherche des archives - on ne peut plus didactiques! - du bon Dr Woodward aussi tard?!?! Plus le film avance et plus les ficelles de l'intrigue se métamorphosent en câble de téléphérique (avec sa ribambelle de cabines cahotantes). Et je ne parle même pas des ellipses temporelles aberrantes (le protagoniste principal est témoin des agissements de la créature dans le cimetière, puis à la scène suivante il dort tranquillement dans son lit, etc), des erreurs de raccords lumière (la scène de l'accident de train est intéressante à cet égard), des invraisemblances et incohérences intimement mêlées qui sont telles que je ne donne pas cher de la peau du ou de la scripte (la scène de l'accident de train est un must : la voiture du bon Dr Woodward est pulvérisée lors de l'impact et on la retrouve presque intacte - un des phares est encore allumé! - quelques scènes plus tard avec le vigoureux Dr Woodward toujours à son volant; le train semble percuté une montagne vue le déraillement qui s'ensuit; la gare explose sous la collision d'un wagon, mais ni la caméra ni la voiture d'Alice n'ont souffert plus que ça de ce déchaînement pyrotechnique; le déraillement du train est apocalyptique est tout le monde s'en sort sans la moindre égratignure : la descendance de John McClane est assurée!!!, le cimetière demeure un havre de silence où seuls quelques grillons chahutent alors qu'il est situé au centre d'une ville en pleine reconstitution de la bataille du Têt). A croire qu'il faut vraiment faire dans le n'importe quoi afin de transformer ne serait-ce qu'une seconde la mastication bovine du pop-corn dans les multiplexes de la planète en un bref ébahissement dû à la surprise... C'est moche tout de même de venir titiller nos souvenirs d'apprentis cinéphiles bis avec des sous-produits marquetés. C'est l'intention qui compte, qu'ils disaient.... Aaaah si au moins J.J. Abrams s'était focalisé sur les gamins, le film s'en serait un peu mieux sorti (la preuve avec le générique de fin). Il serait tout de même dommage que J.J. Abrams se change en Michael Bay.

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  4. Désolé d'avoir fait aussi long, mais c'est à la hauteur de la déception...

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  6. complément parfait Mr jérôme.
    :-)

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