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vendredi 3 janvier 2014

SPEEDKRITIK 959 "Room 237" (2012) R. Asher




Pour tout fan de S. Kubrick, ce documentaire doit être vu (les autres, cela ne leur fera pas de mal). Des interprétations sont vraiment intéressantes, d'autres sont faites à coup sur sous l'emprise de drogues puissantes, et certains se tirent trop sur l'asticot. Mais l'analyse de mise en scène est un exercice vraiment bluffant et exitant (que de nombreux réal devraient faire). En résumé, S. KUbrick est un tueur et un vrai maître. Et je veux cette moquette...



3 commentaires:

  1. Une plongée vertigineuse dans un film labyrinthique, à savoir Shining de Stanley Krubick. On chemine tel Danny sur son tricycle d'une analyse approfondie à des délires à peu limite (certains semblent avoir fumé la moquette de l'hôtel Overlook...). Parfois le film disparaît sous l'avalanche surinterprétative : des détails mineurs finissent par engloutir la trame narrative dans laquelle se débattent les personnages. Au final, est-ce Danny ou le spectateur qui franchit le seuil de la chambre 237 (n'oublions pas qu'à cet instant-clé, nous sommes en caméra subjective...)? Et si Kubrick s'était amusé à éparpiller des pistes (issues de ces propres centres d'intérêt) dont les traces se seraient brusquement arrêtées et auraient laissé les spéculateurs sur leur faim, errant au hasard des couloirs tel Jack Torrance dans le labyrinthe? Peut-être ferions-nous bien de revenir sur nos pas avant que la folie contagieuse de l'hôtel Overlook ne s'abatte sur nous (comme elle s'est abattue sur Delbert Grady - d... ady? - daddy?) et ce afin de poursuivre notre plaisir cinéphilique (ou le cours de sa vie pour Danny). Prenons garde, oui, car certains intervenants déclarent voir leur vie personnelle contaminée par le film.

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