SPEEDKRITIK 1618 "Les Crevettes Pailletées" (2019) C. Le Gallo & M. Govare

On finit l'année avec une des pires bouse de la décennie. Quand cela fait plus de 40 ans que tu pratique ce sport de gladiateurs tu te dis pourquoi pas. GRAVE erreur. du non cinéma (faut leur dire qu'ils ne sont pas fait pour réaliser ces 2 compères), vulgaire sans idées. Rien de pire qu'une comédie pas drôle. Les dialogues sont d'un ridicule et d'un cliché, pauvres acteurs....Un film qui ne rend ni service à la cause gay, ni au polo d'ailleurs. Ils auraient dû se contenter de regarder "Prescilla, folle du désert"(1994) de S. Elliot, ou la bombe encore inégalée "Edwige and the angry inch" (2001) de J. Cameron Mitchell qui parlent de cette quête d'identité mais avec talent, en bonus les B.A de vrais films. J'espère que les vraies sont plus fraiches que celles-la et plus intéressantes.

SPEEDKRITIK 1617 "Amazing Grace" (2019) A. Elliot & S. Pollack

Avec ce film on ne parle plus de cinéma, on entre dans une autre dimension. Madame A. Franklin est à la fois humble et surpuissante, impossible de détacher vos yeux de l'écran. De l'émotion à l'état brut.  2 heures à vous prendre des claques, et la versions de "Never Grow Old " vous achève. Et toute cette énergie positive pour une chose qui n'existe pas, mais moins ridicule et abrutissant que les moutons de l'acrobate, les cowboys à papillottes ou les bubars en claquette. Franchement j'y vais tous les dimanches à l'église si c'est comme ça.  Le montage du trailer est juste une tuerie. Vu déjà 2 fois. NE passé pas à côté.

SPEEDKRITIK 1616 "Joker" (2019) T. Phillips

On va pas se mentir ce film est un chef d'oeuvre T. Phillips est devenu le nouveau maitre d'Hollywood et le grand écart qu'il a réussit entre son "hangover" (2009)  et ce polar urbain mérite le respect. La photo, les cadres la narration et la musique sont du trés haut level. C'est vrai que parfois J. Phoenix est à la limite de la démonstration "Actor studio " mais il réussit à se faire oublier et surtout a faire oublier H. Ledger qui pour moi était LE Joker. On retrouve la noirceur du comic "Joker" de B. Azzarello et L. Bermejo dont chaque case est une claque graphique réaliste. Petite private joke  avec "La valse des pantins aka king of comedy" (1982)  de M. Scorsese qui fut un bide total; où R. De Niro jouait un comique raté qui enlevait Sir Jerry Lewis. Un must.

COMICS

SPEEDKRITIK 1615 "Parasite" (2019) Bong Joon Ho

Voila un exemple parfait de notre monde de moutons : les gens crient "au génie" pour un réalisateur qui depuis 19 ans nous surprend, nous met des claques. Les medias en en font le buzz donc on en parle... et pourtant c'est son film le moins bon après "Snowpiercer" aka le transperceneige (2013_SK 995). Apres les bombes"Barking dogs never bite" (2000-SK 252),"Memories of Murder (2003), "The Host" (2006), la méga bombe "Mother" (2009_SK 250); il nous livre une comédie noire certe de haut niveau, mais attendue. Avec des acteurs tous bons mais qui sur-jouent un peu trop comme dans un vaudeville. Et surtout...Surtout, personne ne parle de la bombe Danoise "Borgman" (2013_SK1029) de A. Van Warmerdam qui a été clairement l'inspiration de ce film; qui est plus aboutit et en plus sombre. Regardez la BA est jugez par vous même.

BONUS BORGMAN

SPEEDKRITIK 1614 "Tne Gangster, The Cop, The Devil" (2019) Won-Tae Lee

Encore du trés bon avec ce Polar Coréen Classique dans le fond et la forme. Un Maffieux et un flic s'associe pour rattraper un malade du couteau. Toujours cette puissance de D. Lee (vous vous souvenez, le Lino Coréen...). C'est trés violent et zéro pointe d'humour. Du premier degré qui fait mal. Pas une bombe pour les habitués du polar Coréen, pour les autres se sera une claque. Pas mal pour un deuxième film, réalisateur à suivre. A voir bien sur.

SPEEDKRITIK 1613 "Unstoppable" (2018) Kim Min-ho

On va essayer de finir l'année qu'avec du bon. Donc forcement avec du Coréen, qui encore une fois réussit à mélanger tout naturellement: Action vs drame vs humour. Mon chouchou D. Lee (une espèce de L. Ventura Coréen) est toujours aussi puissant et touchant à la fois. Rien de trés original mais le méchant est juste parfait en dandy psychopathe et les partenaires du mari instoppable sont parfaits en pied-Nickelés. A cela on rajoute un bon rythme, une belle photo et une réalisation nickel; et vous avez votre bombe.

SPEEDKRITIK 1612 "Stuber" (2019) M. Dowse

Un petit film pour ce jour de fête à la fois musclé et amusant . Un buddy movie dans la lignée de "Central Intelligence" (2016_SK 1271) qui fonctionne parfaitement avec la brute D. Bautista (qui mine de rien fait son bonhomme de chemin) et le candide K. Nanjiani (inconnu au bataillon). L'affiche résume bien le bordel qui vous attend. Pas le film de l'année mais trés bien pour la finir en famille.

SPEEDKRITIK 1611 "The Wedding guest" (2019) M. Winterbottom

Un petit thriller sympathique qui vaut surtout le coup d'oeil pour l'immersion totale et crédible au Pakistan. Un D. Patel bien fadasse devenu un homme et une R. Apte touchante. Dommage que la deuxième moitié du film tombe dans le gnangnan romantique.

SPEEDKRITIK 1610 "Venise n'est pas en Italie"

Au vue de mes vacances en mode Gitans, le côté "road movie" en caravane de cette comédie franchouillarde était pour moi. Ben malgré toute l'énergie de Mr Poelvoorde, on reste dans la comédie ringarde qui pousse le bouchon toujours trop loin avec une réalisation feignante sans idées. Encore un navet à la française. 

SPEEDKRITIK 1609 "Gemini Man" (2019) A. Lee

La bonne grosse bouse indigeste de cette fin d'année avec un concept intéressant mais une mise en forme affreuse: la photo est incroyablement moche avec ces tons de bonbon harlequin qui vous explose les yeux. les FX affreux: les combat en full 3D et les W.smith jeune ressemble à des marionnettes animées. On ne parlera pas des raccourcis de narration pour arranger la médiocrité du scénario. Poubelle direct.

SPEEDKRITIK 1608 "Rambo: Last Blood" (2019) A. Grunberg

Après "Piège de Cristal" et "Piège en haute mer", voici "Piège à la ferme de Père Castor" alias J. Rambo qui est très en Colère et qui va hacher menu les corones de ces porcs mexicains avec un tuto de 30 mn sur la préparation des pièges..; E t bien sur leur efficacité en live. Une boucherie ultra-violente sans intérêt. Le petit montage de fin avec tous les "meilleurs" moments de la saga sur 40 ans rend la chose encore plus stupide. Dommage le Rambo IV avait réussit à faire oublier les purges II (SK 910) et III (SK 911). Pour Info le premier "First Blood" n'est qu'une pale copie du film "Death Hunt" (1981) de P. Hunt avec C. Bronson dans le rôle du fugitif et L. Marvin dans celui du flic; mis aux oubliettes pour ne pas faire de l'ombre aux copieurs (regardez la BA c'est surprenant.

bonus de l'original

SPEEDKRITIK 1607 "Once Upon aTime in Shangaï" (2014) Hing-Po Wong

Que dire de cette superbe bouse? Que c'est peu être un des pires 10 films chinois jamais vu...et j'en ai vu en 30 ans. Le montage est nul (surtout les scènes de combats). La mise en scène ringarde et laide. Les acteurs archi-mauvais. Les dialogues ridicules. L'histoire n'est qu'une copie du fameux "Le Justicier de Shangaï" (1972) de Chang Cheh: qu'il faut voir  pour comprendre à quel point Q. Tarantino n'est qu'un voleur et voir la bataille  incroyable de fin du héros contre 150 hommes du gang de la hache, qui prêt de 50 plus tard est toujours inégalée. "Imdb"  et "sens critique" 4 étoiles, "allociné" 3: c'est bien, continuez de vous foutre de la gueule des spectateurs. Une purge.

bonus trailer de l'original

1606 "The Kitchen aka Les Baronnes" (2019) A. Berloff

Une adaptation d'un comics jamais arrivé jusqu'à nous donc pas lu, donc pas de comparaison possible. Sinon pour un premier film rien de nouveau, c'est même trés propre (on sent les influences de tous les films du genre des dernières années) et bien interprété par un trio qui fonctionne : M. McCarthy est encore impeccable, voir surprenante. Par contre E. Moss avec son jeu de truite fatiguée joue toujours pareil quelque soit son rôle. Encore un gros boulot de direction artistique et superbe photo. Un film de femmes avec des corones.  Et encore une super traduction pour le titre français. Il passe tout seul.

BONUS

SPEEDKRITIK 1605 "Il Traditore aka Le traitre" (2019) M. Bellochio

Le problème avec le genre biopic, c'est que les spectateurs (et critique de mes deux) confondent fond et forme. Bien sur que l'histoire est incroyablement forte porté par un acteur solide, mais la réalisation est poussive, sans surprises: avec ses cadres sans point de vue, une photo trop video et des seconds rôles qui surjouent. Le seul moment vraiment fort est la mort du juge Falcone avec un vrai point de vue de mise en scène. On retiendra une direction artistique impeccable des 80'. Tout le reste est du déjà vu (Scarface, le Parrain, Les Affranchis)... En moins bien. Tout le monde met 4 ou 5 étoiles alors que franchement n'importe quel épisode de la série Gomorra est plus intense en tout point de vue. Mais ce n'est pas Cannouuuuois.

SPEEDKRITIK 1604 "Once Upon a Time in Hollywood" (2019) Q. Tarantino

Et voici le retour des plus surestimé des réalisateurs fumistes. Quand il ne se passe rien dans un film cela peut être du génie... Mais Mr Tarantino filme juste du rien. Les scènes avec Bruce Lee sont ridicules, celles avec S. Tate sont inutiles, celles avec B. Pitt chiantes. La BO n'est là que pour vendre des disques. La fameuse scène de fin n'est qu'une succession vulgaire de moments violents sans but, ni point de vue. Et que quelqu'un montre une bonne fois pour toute le "Vieux Fusil" (1975) de R. Enrico (au moins il verra un bon film) pour qu'il arrête ses blagounettes avec un lance flamme. un montage et une narration poussifs; seule 5 minutes (sur 2h40) sont à sauver avec un monologue d'une incroyable puissance de Sir Di Caprio. Les critiques sont comme Facebook, on ne fait que liker pour être dans la zone de confort et ne pas critiquer l'intelligentsia ..9 éme film... 7 éme bouses.

SPEEDKRITIK 1603 "Beirut" (2018) B. Anderson

Encore un film qui surfe sur la vague du genre "terroriste" pour nous servir un thriller à la "Homeland" mais cette fois pendant la révolution au Liban. C'est efficace, franchement bien réalisé avec une direction artistique surprenante de réalisme. Dommage qu'il n'y ai aucun acteurs Libanais pour rendre l'objet plus crédible. Tout comme le Midnight Express, ce film est le point de vu d'un cul blanc d'Hollywood qui se ré-aproprie une histoire pour faire son film. R. Pike est largement en dessous de sa performance dans "7 days In Entebbe" (SK 1601). The Machinist avec la performance incroyable de C. Bale (2004) reste son chef d'oeuvre.

SPEEDKRITIK 1602 "Hotel Mumbai" (2018) A. Maras

Encore un sujet pas facile avec cette reconstitution des l'attentats islamiques de Bombay. Le fond est tellement fort qu'il faut faire attention à la forme. Pour avoir mis les pieds dans le bar qui a gardé les traces de l'attaque, on peut encore sentir l'horreur que cela a du être; et traiter le massacre de gens dans un hotel à la façon "film catastrophe" est limite, voir dérangeante (tout comme la vision assez simpliste des Indiens par le réalisateur). Cela commence comme"La croisière s'amuse chez les terroristes". Tout comme de choisir D. Patel (pas mauvais d'ailleurs) comme "héros", on aurait préféré voir et découvrir un acteur Indien. Mais bon même si le sujet est grave, le cinéma pour certains reste du business. Ce n'est que le début d'un nouveau film de genre.

SPEEDKRITIK 1601 "7 days In Entebbe" J. Padilha

Un film coup de poing sur une prise d'otages 76 en Ouganda. R. Pike est sublime et intense, elle bouffe l'écran. Mais tous les autres ne sont pas en reste. La direction artistique, la photo, le montage sont de haut niveau; on a l'impression que la caméra a été posée là pendant cet évènement. Pas étonnant de la part du réal, qui nous avait déjà mis 2 coups de boule avec son "Tropa de Elite 1 (2007_SK 946) et 2 (2010_ SK 948). Une très bonne remise à l'heure apres son erreur du remake de Robocop (2014_SK 1022).  107 mn en apnée, cela vous dit?  A voir.

SPEEDKRITIK 1600 "Rampant" (2019) Sung-hoon Kim

Gros rattage . La même histoire, le même concept de vampiro-zombies que la superbe série "Kingdom", mais TOUT est moins bien. La narration est bordélique, les acteurs sont moins bons, voir mauvais, les effects lourdingues. Une sensation de "déjà vu" en pas terrible. Le cinéma peut aussi avoir des ratés. Donc aucun intérêt. 

SPEEDKRITIK 1559 "Yesterday" (2019) D. Boyle

Gros fan des Beatles, donc compliqué. Une comédie sympatoche avec une vraie performance de l'acteur (très juste et touchant) qui chante les gros tubes. Du cinéma pétillant comme seuls les British savent faire, malgré une real parfois vulgaire (2 gros plans de la clef dans la serrure juste avant que les perso couchent ensemble... Ou la scène chiante du rêve).  Je suis curieux de voir la version française dont le film c'est inspiré "Jean-Philippe " (2006). Complètement d'accord avec la phrase du Héros "Le monde serait plus triste sans les Beatles".

BONUS

SPEEDKITIKB 1558 "Rocketman" (2019) D. Fletcher

Wouuua, ils ont réussissent à faire pire que la bouse "Bohemian Rhapsody" (SK-1506). Un film qui se la pète avec une mise en scène nombriliste chiante. Un acteur qui surjoue et passe son temps à grimacer. Des chansons nazes. Bizarre son "Eddie the Eagle" (2015_SK 1331) était bon et  T. Egerton aussi.  Une seule scène a sauver: celle de la lévitation lors du premier concert aux USA. et très bon travail sue la direction artistique Standing ovation à Cannes....Hahahaha y'a vraiment des ...

SPEEDKRITIK 1557 "Midsommar" (2019) A. Aster

Et ben voila, il a taper encore trés fort avec son deuxième film (cf Hereditary-SK 1484). Voir même encore plus fort, car cette fois l'horreur est dans l'ordinaire, rien de fantastique. Déjà que tout est réglé au millimètre, mais alors l'actrice principale; est juste monstrueuse d'intensité. Encore des très bonnes idées de ruptures sonores, de cut dans l'action. Là où J. Peele s'est complètement planté avec son 2ème film, A. Aster a remporté tous les paris. Comme quoi Mr Jarmusch, si on se sort les doigts, on peut faire un trés bon film de genre d'auteur.

SPEEDKRITIK 1557 "The Dead Don't Die" (2019) J. Jarmusch

Quand on va voir un film de J. Jarmusch, on sait que l'on va se faire un peu chier, mais que ce sera bien filmé et que les acteurs seront bons...Ben là, rien tout ça... Ah si on se fait grave chier. Les acteurs (I. Pop et B. Murray sont ridicules) et le real qui se la pètent et pensent qu'ils sont trop au dessus de ces films de série B... Un film réussit à être pire que ceux dont il se moque. Une grosse arnaques fumiste avec un discours anti société de consommation simplet. Et même pas drôle... Une bonne grosse bouse snobe.

SPEEDKRITIK DISK 6 "The Big Picture" (2019) Last Train

Certains albums ne vous laissent pas le choix. Vous devez en parler. Une grosse claque rock avec des morceaux intimistes puissants: "Tired Since 1994" ou "The Big Picture". Des morceaux plus faciles, des hits: "All Alone" ou "Disappointed"... et ce morceau magique au piano "A Step Futher Down" pour mieux nous préparer au final. Bien sur on sent qu'ils ont écoutés du NIN, du Placebo, du QOSA...Mais franchement vaut mieux ça que  du Johnny...  Je n'avais pas prit une telle claque depuis le premier album de Sin ("Noisy Pipes Lovely Noise" (1998). Le seul problème est "Comment ils vont pouvoir faire un troisième album encore meilleur que ce diamant brut. Merci.

SPEEDKRITIK1556 "The Golden Glove" (2019) F. Akin

Bon on va s'arrêter 2 mn pour cette bombe totale qui dés le premier plan vous colle au siège pour le plus vous lâcher. On sort de ce film comme si on avait fait 115 mn d'apnée. L'histoire vraie dans looser psychopathe complètement à la masse qui tuait en toute impunité. L'acteur est moooonstreux, sa transformation physique pour le rôle est incroyable (mais tous les autres acteurs, surtout les femmes sont aussi au niveau)... Et ce regard. Une réalisation avec des cadres millimétrés qui vous enferme dans cette reconstitution des 70' parfaite (même si parfois on sent trop le côté studio. On était habitué aux claques avec ce real: "Head-on" (2004), Crossing the Bridge: Sound of Istanbul" (2005), "Soul Kitchen" (2009-SK 280); excusez du peut...Mais Là, il est encore monté d'un cran. Méga bombe.

SPEEDKRITIK 1555 "Young Ones" (2014) J.Paltrow

Un western post-apocalyptique chiant où rien ne se passe: rien ne commence, rien ne finit. Même M. Shannon (qui a justifié le visionnage) n'arrive pas à nous faire rentrer dans le film. seul le travail du chef opérateur est intéressant. Une perte de temps.

SPEEDKRITIK 1554 "Les enquêtes du Département V: Dossier 64 (2019) C. Boe

Et quatrième enquêtes pour notre duo Danois, qui cet fois est confronté à une histoire encore glauque cette, mais tirée par les cheveux. Clairement le moins bon de la série avec des acteurs qui semble ne plus y croire et font le minimum syndical. C'est sympa sans plus.

SPEEDKRITIK 1553 "Arctic" (2019) J. Penna

Un survival réaliste aux décors superbes. Parfois des longueurs mais qui sont justifiés par le sujet. Un film sur le don de soi, la recherche de nos limites. M. Mikkelsenest toujours aussi impeccable avec cette puissance de jeu sobre. Une réussite pour un premier film et un réalisateur qui a compris que les sons réels peuvent être plus forts qu'une musique omniprésente. Du vrai grand cinéma. 

SPEEDKRITIK 1552 "The Hustle aka Le Coup du Siècle" (2019) C. Addison

Un remake raté et vulgaire d'une des meilleurs comédies des 80' "Le plus Escroc des Deux" de F. Oz. Comme Hollywood a des choses à se faire pardonner, on remplace sir M. Caine et S. Martin par 2 femmes qui ne leur arrivent pas à la cheville et ne font que cabotiner sans classe.  La scène de l'aveugle (R. Wilson) est 100 fois moins drôle que le militaire (S. Martin) en chaise roulante. C'est filmé avec les pieds. J'ai souri une fois. Intéressant de voir les 2 trailers. Poubelle.

BONUS

SPEEDKRITIK 1551 "The Avengers: End game" (2019) A. & J. Russo

Pas une bouse, mais pas loin tellement le film n'est rien à côté du comics. Donc tout le monde est venu prendre son petit chèque pour finir le mois (même S. Lee... Pour finir tout court). Un scénario nul pour spectateurs qui ne se posent pas de questions: Iron Man est bloqué dans son vaisseau alors que le mec à une centrale nucléaire dans sa poitrine... Captain (Miss) Marvel vient sauver le monde mais repart direct, elle n'a pas que ça à foutre. Une bande démo de 3 heures de FX-men avec du gros son pour nous faire croire que c'est un film. Plus fort que Avatar en Audience mondiale... Ok les gens, continuez, on a le cinéma que l'on mérite.

COMICS

SPEEDKRITIK 1550 "The Dark Phoenix" (2019) S. Kinberg

Ou comment gâcher un des moments les plus important du comics des X-men. Un pré-générique superbe qui vous met l'eau à la bouche, mais... Tous le reste est pathétique. Le casting pop corn est sans envergure, S. Turner est aussi charismatique qu'une moule échouée sur la plage. Magnéto dans son camp de Scouts aux bois de Vincennes fait pitié. Les scènes de baston sont balancées de façon régulières pour nous sortir du coma: Bla-bla, personne dans la rue et baston plein de voitures et des gens qui courent... Du vrai routage de gueule. Seul point positif: la beauté étrange de la méchante, certains morceaux de H. Zimmer sont superbes et enfin l'absence de S. Lee en petit clin d'oeil. La grosse bouzasse peu aussi être Ricaine. 

COMICS

SPEEDKTITIK 1549 "Le Chant du Loup" (2019) A. Baudry

On commence la Saison 10 de SK avec une bonne grosse bouzasse à la française qui se la pète. Le scénar est ridicule: le mec a des super oreilles mais il fume des oinjs, donc on le vire, mais pendant l'attaque des terroristes, il arrive à se glisser dans le bunker avant que la porte se referme et redevient copain avec le chef des armées qui l'avait viré.....Supeeeeer. La real sans idées. Riri (R. Kateb balance son text), Fifi (M. Kassovitz sert les lèvres) et Loulou(O. Sy fait les gros yeux) ont l'air complètement perdu et ne comprennent pas ce qu'ils disent. Tout sonne faux et tombe à plat. Le real a réussit à faire jouer faux Riri et Fifi, et ça c'est fort. Ridicule.

Allez, on rentre....SPEEDKRITIK S10

P.... 10 piges