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dimanche 27 octobre 2013

SPEEDKRITIK 928 "Man of Steel" (2013) Z. Snyder




Ok, ce réalisateur est le roi du fond vert et il fait ce qu'il veut avec l'image. Ok, mr se tire la bourre avec Cameron et veut nous montrer que lui aussi aurait pu faire "Avatar". Mais on s'en fout dans le fond, en plus il nous saoule avec son interprétation ringarde (une D.A hideuse) et pompeuse (blablabla) de la chute de Krypton. Une narration explosée par un montage en feedback pour rendre originale une histoire connue de tous, du coup on n'est que sur de l'esbrouffe et on ne sent jamais ce que peut impliquer sur un individu la découverte de tels pouvoirs. R. Crow (toujours aussi soporifique) n'est là que pour faciliter les raccourcis du scénario. Et faut arrêter avec du H. Zimmer à fond les ballons pour illustrer la moindre minute de film, le silence c'est bien aussi. On aura compris que Superman est le fils d'un dieu, pas la peine d'insiter avec des positions Christiques du héros à vomir. Par contre le Superman est bien trouvé et c'est un vrai paisir de retrouver K. Costner. Pourtant j'y croyais, la B.A défonçait tout. Sans faire le geek nostalgique, mise à part le niveau des FX, ce dernier opus de l'homme de fer n'arrive pas à la cheville du "Superman" (1978) de R. Donner.



2 commentaires:

  1. VU.
    J'ai un gros problème sur ce film.

    -C'est pas la réal. Même si Snyder a révisé Terrence Mallik pour ses scènes sans baston, c'est plus alerte et digeste que 300, WATCHMEN (et pourtant j'aime le film) ou SUCKER PUNCH.

    - Ce n'est pas le formatage du film. Les scènes d'action sont placées stratégiquement et reglées pour (ne pas se faire chier) rebooster un héro tombé à la limite de la désuetude et de la ringardise auprès du jeune public

    - C'est pas la dimension christique lourdingue dont on se demande si l'église des americains n'a pas filé des millions pour financer le film, pour s'en servir de propagande et ramener des jeunes à l'office du dimanche comme elle a pu le faire avec Narnia par exemple.

    - Ce n'est pas le jeu des acteurs, le superman est très bien choisi, Amy Adams joue une Lois Lane pas cruche pour deux sous et Kevin Costner est comme toujours pile poil.

    - Ce ne sont pas les bastons (qui couvrent la deuxième moitié du film). Elles rendent justice à Superman et à ses superpouvoirs et son invincibilité, et le replacent au niveau des superheros qui inondent nos écrans. Mais à la longue, on a plus l'impression de voir du Dragon Ball que Superman....

    non ce n'est pas tout ça...

    MAIS PUTAIN LA MUSIQUE !!!!!!!

    Superman est et sera à jamais associé au score monumentale de John Williams et il est tout simplement impossible de coller une autre musique sur ce personnage. imagine les prochains volets de Star Wars avec une autre musique, j'en connais qui foutront le feu dans les salles.
    Cette absence flagrante, je l'ai senti dès les premières secondes jusqu'a la fin.
    Et le score de Hans Zimmer (qui n'a rien fait de bien depuis LA LIGNE ROUGE) sent les fonds de tiroirs de ce qu'il a écrit sur Batman, tout simplement indigeste....
    Bryan Singer avec SUPERMAN RETURNS a eu la politesse, l'humilité et la déférence de garder un lien avec les scores de Williams et le film de Richard Donner. En fin de compte, son SUPERMAN n'est pas si mauvais que ca...

    Voilà. Bilan, Snyder et Nolan offrent à la jeune génération un dépoussiérage totale du mythique Superman (après Batman), mais pour les fans de la version de Richard Donner, pas de quoi casser trois pattes a un canard.

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  2. j'adore quand tu te lache mon cher nicroco...et tes précisions sont justes. merci

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