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dimanche 7 novembre 2010

SPEEDKRITIK 269 "The Expendables" (2010) S. Stallone





La grosse merde de la rentrée, et encore suis poli. Passé les 10 premières minutes où il est délirant de voir toutes ces tronches dans la même scène, tout le reste n'est qu'arnaque sur la marchandise (on sent que pour la scène avec Stallone, Willis et Schwarzi, les acteurs ont été filmé séparément et composité en post prod). Mal filmé, trés mal monté (les combats ressemblent à des combats de catch W.W.E), E. Roberts en méchant de pacotille. Le rôle de M.Rourke est inutile. Etonnant de la part de stallone qui avait pondu un trés bon "Rambo IV" (2008) et "Rocky VI" (2006).


1 commentaire:

  1. Vu !
    Ca fait quand meme bien longtemps qu'on avait pas vu autant de grosses couilles sur grand ecran.
    Techniquement ca rempli son contrat, certaines bastons sont bien chorégraphiées, bien filmées et montées, d'autres sont aux fraises. On retr...ouve la violence graphique inouïe du pepere Stallone (même si dans JOHN RAMBO elle touchait au poétique et composait une toile barbare dont Rambo était le peintre, ici elle est totalement décomplexée et colle a l'ambiance).
    Je passe la scène du trio qui en aurait fait bander plus d'un il y a 20 ans mais qui fait pétard mouillé: Schwarzie en Dutch (ou John Matrix, c'est selon) fatigué, Stallone qui dit son texte face a une doublure (on collera Schwarzi après), et Willis qui cachetonne sans sa moumoute....
    Le drame de ce film est qu'il est victime de son époque. De nos jours, le public veut de l'action mêlé a de la réflexion, de la profondeur (cf: le carton d'INCEPTION, même Stallone nous a pondu 2 bijoux dans cette veine) et laisse les "actioners" bourrins aux beaufs de 3e zone qui mangent des Direct-to-dvd philippins avec Steven Seagal ou Wesley Snipes. Du coup le film devient clairement démodé avant même sa sortie.
    Mais si on fait abstraction de ca, le plaisir est là. Plaisir de voir de la castagne, des morts violentes et gratuites de soldats (comme dans Commando), une Unité d'élite (comme dans Predator) qui pète tout sans une égratignure, de l'humour bas de plafond. Bref tout ce qui nous faisait aimer ce cinoche là dans notre jeunesse. Moi je l'ai retrouvé, c'est le principal...

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