C'est parfois pompeux mais il y a de vraiment des moments de pur génie. La séquence d'ouverture va vous coller au siège. Pas étonnant de la part du réalisateur de la trilogie "Pusher" (si vous ne l'avez pas encore vu, dépéchez vous), même s'il a choisi la facilité en illustrant les scènes de baston avec de la musique classique. T. Hardy bouffe l'écran, la photo, le montage (malgré deux grossières erreurs qui vous font sortir de la scène), les cadres sont à tomber. Une grosse claque.
Alors comment dire? Un type qu'il faut bien définir comme barré à l'extrême - Mister Charlie Bronson - se pique au jeu de la célébrité. Mais le seul moyen d'y parvenir passe définitivement par la case prison (sans rien toucher à la sortie, si ce n'est davantage d'emmerdes). Ou comment un britannique a élevé la détention au rang d'art conceptuel. Le film de Refn est du même tonneau : un cadre pensé, un montage au cordeau et un agréable pot-pourri de morceaux classiques qui entrecoupe les soliloques bizarrement cohérent du bonhomme, que l'on suit dans ses oeuvres. Tom Hardy est métamorphosé. Et gare au sourire du mec. Il risque de pas durer des plombes. Bref, un film comme on n'en voit pas des masses par ici. Franchement, mais alors franchement é-pa-tant.
RépondreSupprimerTu es déjà probablement au courant... Interview de Refn : http://www.youtube.com/user/cryptekeeper.
RépondreSupprimerA plus.